22 mars 2019 – L’UQAM a été le point de rencontre de deux jeunes originaires de Rimouski et de Saint-Lazarre.
Le Département de psychologie les a admis.
Les Citadins les ont adoptés.
Alexe Dufresne et Charles Miller, étudiante et étudiant au baccalauréat en psychologie à l’UQAM et capitaines des équipes féminine et masculine de basket des Citadins, partagent une passion commune pour leur sport, leur domaine d’étude et leur engagement social.
Deux chemins se croisent
Alors étudiante au cégep de Trois-Rivières, Alexe a fait le choix de l’UQAM étant attirée tant par le programme d’études que l’équipe de basket. De son côté, après un bref passage au collège John Abbott, Charles a pris la direction de la Upper Iowa University (Iowa, États-Unis) où il a joué pendant un an. Le choix de retourner au Québec s’est présenté. En janvier 2016, Charles est admis au baccalauréat en psychologie. « Le programme de psychologie offert à l’UQAM a fait la différence dans mon choix d’université », a souligné le joueur de basket.
Depuis leur arrivée, les deux sportifs vivent leur université autrement en ayant choisi de s’engager dans leur sport comme dans leurs études. Que ce soit sur les bancs d’école, sur un terrain de basket ou à l’extérieur de l’UQAM, ils ont à cœur leur réussite. Ensemble, ils s’accompagnent dans les hauts comme dans les bas.
Engagement et discipline
Alexe et Charles sont calmes et déterminés. Derrière ces forces tranquilles se cache une discipline hors pair qui demande parfois de faire des sacrifices. « Être un Citadin, c’est exigeant, lance Alexe. La vie sociale en prend un coup, surtout en janvier février alors que c’est la saison du basket. » Même son de cloche du côté de Charles : « Il ne faut pas prendre à la légère le fait d’être un joueur des Citadins. Le basket est important, mais les études le sont avant tout ». Les deux capitaines sont reconnaissants de l’aide offerte aux athlètes et invitent les joueurs à utiliser les ressources existantes. « Elles sont là pour nous. Il ne faut pas avoir peur de demander de l’aide », a précisé Charles.
Les athlètes ont rapidement appris à jongler avec un horaire chargé alliant les études, le sport et le travail. Même s’il faut parfois reprendre son souffle, c’est possible. « Alexe et moi sommes la preuve que l’on peut réussir. », a souligné Charles, lauréat du Prix leadership et engagement social de l’UQAM (2017-2018). Pour Alexe, c’est valorisant de dire qu’elle a réussi ses études en les combinant à un sport d’excellence.
La fierté d’être Citadins
Les matins sont précieux pour Charles. Il quitte son appartement afin de se rendre au Centre sportif de l’UQAM où il profite de la tranquillité des lieux pour pratiquer son lancer… véritable marque de commerce chez ce vétéran de l’équipe. Chaque matin, l’accueil est chaleureux. « Les employés du Centre sportif sont de véritables fans. Quand on a une bonne saison, ça se ressent au Centre sportif », a mentionné Charles.
Si le Centre sportif est comme une 2e maison, l’équipe, c’est comme une 2e famille. « Ton équipe, c’est comme ta famille, tu peux compter sur elle », a partagé la capitaine de l’équipe féminine de basket. Si la solidarité est présente entre les Citadins et qu’il existe un fort sentiment d’appartenance, les deux athlètes déplorent le fait qu’ils soient peu connus de la communauté uqamienne. En tant que membres du conseil d’administration des Citadins et plus particulièrement du Comité engagement social et leadership, les deux sportifs espèrent apporter un changement au sein de leur université.
Temps d’arrêt imposé par une blessure
Une mauvaise fracture à la main a mis un terme à la saison 2018-2019 d’Alexe. À ses côtés, Charles la soutient dans cette épreuve. Lui aussi est déjà passé par là. En janvier 2017, une blessure au pied a mis le joueur de basket sur le banc de touche. « C’est un deuil. Tu dois tout recommencer à zéro. C’est dur », partage Alexe qui a la chance de pouvoir compter sur les thérapeutes du Centre sportif.
Alexe ne se laisse pas abattre et profite de ce temps hors des terrains de basket pour se faire connaître au sein de son département et commencer un peu de recherche. « J’aimerais aller au doctorat en psychologie. C’est donc important de prendre ce temps. »
En mai 2019,Charles tirera sa révérence. Ce sera alors le point final à un parcours universitaire enrichissant et marquant. Il espère prendre la direction de l’Europe où il souhaite étudier la psychologie du sport, en Suède ou en Angleterre.
Quant à Alexe, elle poursuit son parcours universitaire à l’UQAM où le basket fera encore partie de son quotidien. Il lui reste 2 ans d’admissibilité sur le circuit universitaire. La capitaine est prête à relever les défis qui s’offrent à elle et à reprendre le sport après plusieurs mois de convalescence. Elle pourra compter sur la présence de ses parents qui n’hésitent pas à faire la route de Rimouski à Montréal pour assister à tous ses matchs… ou presque. «Tu joues pour eux, pour les remercier de tout ce qu’ils t’ont donné. »