
Conférencière à la grande conférence en sciences humaines
« La radicalisation aujourd’hui : les enjeux pour le Québec ».
Titre de sa présentation : Se guérir collectivement : travailler ensemble pour prévenir les polarisations sociales
Résumé : La radicalisation violente est un sujet sensible et clivant, qui déclenche des débats où s’entremêlent de multiples confusions, de mésinformations, et ruptures. Comment alors réinscrire la question de la radicalisation violente là où elle appartient vraiment? À savoir dans le contexte des polarisations sociales, où le dialogue se rompt avec l’autre et où collectivement on se construit sur la base de ce qui nous divise plutôt que ce qui nous unit. Cette présente invite à regarder notre responsabilité collective et citoyenne dans la prévention des polarisations sociales. Elle invite à une prise de position et un choix conscient d’ouverture et de protection des différences à travers le dialogue et non les ruptures.
Ghayda Hassan
Professeure, Département de psychologie
Directrice du Réseau des praticiens canadiens en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (RPC-PREV)
Cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents
hassan.ghayda@uqam.ca | (514) 987-3000 poste 4946
Domaines d’expertise
- Psychologie clinique culturelle
- Psychiatrie transculturelle
- Violence familiale
- Évaluation et adaptation des interventions aux réalités interculturelles
- Culture et santé mentale
Psychologue clinicienne, la professeure Ghayda Hassan du Département de psychologie de l’UQAM est fondatrice et directrice du Réseau des Praticiens Canadiens en Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violents, cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents et chercheure au sein de l’équipe SHERPA-Recherche et Action sur les Polarisations Sociales du CIUSSS Centre-Ouest de l’île de Montréal. Son expertise l’amène à s’impliquer dans plusieurs partenariats nationaux et internationaux de recherche, de pratique clinique et d’interventions communautaires. Ses activités se concentrent sur l’interaction entre la culture, l’identité, la santé mentale et la violence parmi des groupes spécifiques, et ce, à travers quatre grands axes : 1) La souffrance sociale, les relations intercommunautaires et l’extrémisme violent; 2) L’intervention en contexte de conflits armés et de violence familiale; 3) l’identité, l’appartenance et la santé mentale des enfants et des adolescents appartenant à des minorités ethniques ou religieuses; et 4) l’intervention et la formation de différents professionnels sur l’intervention sensible culturellement auprès des immigrants et des réfugiés vulnérables.