
Conférencière à la grande conférence en sciences humaines « La radicalisation aujourd’hui : les enjeux pour le Québec ».
Titre de sa présentation : Et si les murs parlaient? Les défis d’un processus complexe de création partagée provoquant des rencontres
Résumé : Et si les murs parlaient? Bas-relief sonore en céramique réalisé avec des communautés. Et si nous avions créé une toute petite part invisible, hautement précieuse en ces temps de polarisation? De quelle manière un projet de création permet des rencontres singulières tissant du lien social?Récit d’un processus complexe réalisé ensemble, suite à l’attentat de la Grande mosquée de Québec (2017-2018).
Joëlle Tremblay
Professeure, École d’art, Université Laval
Directrice du baccalauréat en enseignement des arts plastiques
Joëlle Tremblay s’intéresse à la pratique de la création– praxis et poïétique –, à la formation des maîtres et à différentes formes de médiation culturelle. Depuis plus de 30 ans, elle pratique ce qu’elle appelle « l’art qui relie » qui se veut participatif, contextuel et relationnel. Interdisciplinaire, il implique des participants de diverses communautés, des partenaires ainsi que d’autres artistes, prenant la forme de peintures murales, d’actions performatives, d’installations et d’événements. Dans son expression furtive, celui-ci insère une « hétérotopie » allègre dans les lieux investis, déplaçant l’atelier et les lieux de diffusion dans l’espace public; provoquant des rencontres imprévisibles. Les recherches de la professeure ont posé les principes et les actes d’un modèle de pratique artistique avec la communauté, l’éclairant avec les concepts de « reliance », d’« hétérotopie » et de «plus-être ». Actuellement, ses recherches intersectorielles abordent les possibilités transformatives de « l’art qui relie » dans un contexte de polarisation sociale.